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Engagé ce jeudi à Rome, le Vaudois découvre la Ligue de diamant. Le roi helvétique du saut en hauteur évoque la nécessité d’assembler toutes les pièces du puzzle pour franchir une étape.
Loïc Gasch participera ce jeudi au Golden Gala Pietro Mennea, l’étape italienne de la Ligue de diamant. «L’an dernier, j’y avais déjà participé mais le meeting avait été déplacé à Florence. C’est la première fois que je vais sauter à Rome», explique-t-il après avoir pris ses marques au Stadio Olimpico.
Dans un concours promis à l’Italien Gianmarco Tamberi, couronné champion olympique 2020 à Tokyo, quelles seront les ambitions du sauteur de Sainte-Croix? «Je me sens bien, les choses commencent à se mettre en place, répond le nouveau recordman de Suisse (ndlr: avec une barre de 2,33 m franchie le 8 mai 2021 à Lausanne). Cela peut être très bien comme cela peut s’avérer très compliqué…»
«Ce qui m’est arrivé était prévisible. Je savais que ça allait être dur mais je ne pensais pas à ce point»
Voici trois semaines, à Birmingham, les choses avaient été plutôt compliquées, avec un résultat nettement en deçà de ses espoirs. Après trois échecs à 2,22 m, l’homme le plus haut de Suisse avait dû s’arrêter à 2,18 m déjà. «Ce qui m’est arrivé était prévisible. Je savais que ça allait être dur mais je ne pensais pas à ce point (…) Là, je sors de bons entraînements. Mon coach n’est pas inquiet, je ne le suis donc pas non plus.»
Mondiaux aux États-Unis
S’affranchir de l’attraction terrestre, s’élever au-dessus de la pesanteur des hommes, trouver ses repères, jouer parfois avec les éléments, c’est toute la complexité de sa discipline. «J’apprends encore, je suis toujours en phase d’apprentissage. J’ai du temps devant moi. Chaque expérience me rapproche de mon objectif et de ce que je veux réussir…»
En toile de fond, il y aura en 2022 les Mondiaux d’Eugene aux États-Unis (15 au 24 juillet), suivis, un mois plus tard, par les Européens de Munich.
«J’ai envie d’être bon. Si je parviens à me régler assez vite, ça peut monter assez haut»
Cette saison, le sauteur romand est en train de découvrir un nouvel univers, celui de la piste aux étoiles et des projecteurs de la Ligue de diamant, réunissant la crème de la crème. «Je dois composer avec une nouvelle concurrence. De mon côté, je dois mettre en place toutes les pièces du puzzle pour viser des barres hautes. Cela concerne notamment des points techniques, comme la course d’élan et l’appel… Plus je vais maîtriser rapidement ces données, plus je vais aller haut.»
Le Vaudois parviendra-t-il à «envoyer du haut» dans quelques heures? «J’ai envie d’être bon. Si je parviens à me régler assez vite, ça peut monter assez haut.»
Loïc Gasch entamera son concours ce soir à partir de 19h55. Personne ne sait à quelle heure ni surtout à quelle altitude il l’arrêtera…
