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FootballLe FC Sion s’est mis au vert avant le barrage contre SLO
La lanterne rouge de Super League a pris ses quartiers aux Bains de Saillon, sans Mario Balotelli.
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Dans le monde du sport, il est usuel de ne pas chambouler les habitudes des équipes (et de ses acteurs) qui ont l’habitude de gagner. Le FC Sion, lui, il ne gagne pas souvent. Et même jamais depuis 16 avril, dernier jour pimenté d’un succès dans le championnat de Super League (1-3 à Zurich contre GC).
Depuis, sa fiche constitue une définition presque idoine du mot «misère». Huit matches, un point, quatre buts inscrits, vingt goals accordés. Il était donc presque normal que l’équipe valaisanne modifie son approche du barrage en deux actes contre le Stade Lausanne Ouchy (3e de Challenge League) qui se profile (match aller samedi à Tourbillon).
Paolo Tramezzani, l’entraîneur italien du FC Sion, l’a dit durant «l’estrade du jeudi», ce moment presque aussi solennel qu’un sermon du dimanche matin dans une église catholique, cet instant où il prêche la (bonne) parole à des représentants des médias accourus tels des pèlerins: les propriétaires de la lanterne rouge de Super League se sont mis au vert aux Bains de Saillon jusqu’à mardi, date du match retour. Un choix effectué pour tenter de raviver un esprit dans une équipe qui aura bien davantage à perdre qu’à gagner sur la pelouse. «Là, maintenant, le mental est au moins aussi important que les considérations techniques», atteste Tramezzani, qui a reçu les rapports des émissaires valaisans aux derniers matches du SLO.
«Je vous demande de ne pas parler de Mario.»
Cette mise au vert – une première si l’on fait abstraction des stages d’entraînement du pré-saison ou du mois de janvier – rappelle le décor des aventures du FC Sion en Coupe de Suisse. On a demandé à Tramezzani s’il était prévu que, comme avant ces épopées, les joueurs allaient être motivés par des orateurs externes au groupe. Le coach n’en avait pas la moindre idée.
Il sait en revanche que l’attaquant italien Mario Balotelli ne sera pas de la partie. Pourquoi? «Mario, je vous demande de ne pas en parler», a-t-il quémandé. Lorsque le collègue Ugo Curty de l’antenne francophone de Blick a relancé l’entraîneur sur le sujet, il s’est fait éconduire comme l’ont souvent été les défenseurs du FC Sion ces derniers mois contre les attaquants adverses.
Les mystères du Mister planent aussi sur l’éventuel retour au jeu du gardien Kevin Fickentscher. Les signaux sont positifs, «mais on verra plus clair après l’entraînement de vendredi.»
