Gaëlle Thalmann, Sandy Maendly et Sandrine Mauron font partie du groupe des 23 joueuses sélectionnées en équipe de Suisse.
Le dernier couperet est tombé. Nils Nielsen, le sélectionneur de la sélection à la croix blanche, a actionné le dernier couperet et il n’y a pas d’immenses surprises à souligner. La Suisse se déplacera pour l’Euro 2022 en Angleterre avec une troupe qui mêle expérience et quelques petites nouvelles, avec l’espoir de rejoindre les quarts de finale de la compétition. Pour ce faire, il faudra laisser derrière deux équipes à choisir entre le Portugal, la Suède et les Pays-Bas.
Gaëlle Thalmann, Sandy Maendly et Sandrine Mauron seront les trois Romandes à participer à l’épreuve. C’est presque devenu une habitude pour la gardienne du Bétis et la milieu qui quittera Francfort pour Servette cet été, elles qui étaient du frustrant dernier Euro aux Pays-Bas, en 2017. Sandy Maendly, elle, vivra son premier championnat d’Europe à quelques semaines de sa retraite sportive.
«Un groupe, ce n’est pas simple à établir, a indiqué le coach danois. On doit être prêt pour tout pour un Euro et aux différentes positions… Il y a un mélange de personnalités à trouver, parce que j’espère que les filles vivront ensemble pour de nombreuses semaines. Il y a aussi des profils différents à avoir, comme avoir de la vitesse pour retourner un match si besoin… Dans cette sélection, il y a également de nombreuses joueuses qui sont au top de leur carrière.»
Neuf néophytes
Elles ne seront que neuf à découvrir le plus haut niveau européen cet été. Il s’agit de la gardienne Livia Peng, des défenseuses Luana Bühler, Lara Marti, Julia Stierli et Ella Touon, des demies Maendly donc, mais aussi Coumba Sow, Riola Xhemaili, ainsi que de l’attaquante Svenja Fölmli.
«On a besoin d’expérience dans ce genre de tournois, mais aussi de jeunes pour le futur, a assuré le sélectionneur. Un Euro, c’est toujours une belle expérience à prendre pour la suite. J’espère qu’on ne connaîtra pas de blessures et que tout le monde est prêt à y aller!»