Les Girondins de Bordeaux ont été relégués en National, en dessous de la Ligue 2, mardi. Le club en perdition avait eu Vladimir Petkovic sur le banc jusqu’en février. L’ancien sélectionneur de la Nati n’avait rien pu faire.
La saison de Bordeaux se résume en un seul mot: désastre. Les Girondins ont d’abord peiné sur le plan sportif, au point de licencier leur entraîneur Vladimir Petkovic après seulement six mois. Le bilan de l’ancien sélectionneur de l’équipe de Suisse était loin d’être reluisant pour le club: 5 victoires, 8 nuls et 12 défaites (toutes compétitions confondues).
Son taux de victoire de 20% s’accompagne d’autres statistiques négatives. Après 23 journées, l’équipe comptait 58 buts encaissés. 18 l’ont été lors des 5 premiers matches de l’année 2022. C’est là que Vladimir Petkovic a été remercié.
Son successeur, David Guion n’a pas fait beaucoup mieux. Avec un bilan encore plus faible, il n’a pas su empêcher les Girondins de couler en championnat. La catastrophe était en vue, et le club allait évoluer en L2 la saison suivante.
Une déroute totale
Sauf que c’est là que le plan financier se mêle au sportif. Le bilan comptable du club n’a pas satisfait la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) – nommé plus simplement le gendarme financier du football français. Il a sévèrement puni le club, qui ne se retrouve pas en L2, mais bien en National, soit le troisième échelon du football français. La direction des Girondins en a pris acte «avec consternation» et a fait appel de la décision.
Elle estime avoir le temps de réguler sa situation financière avant d’aborder la L2. «Alors que le mercato ne fait que commencer, les ventes de joueurs n’ont pas encore pu être concrétisées», expliquent les Girondins dans leur communiqué.