Interpellé lundi, le Conseil fédéral affirme suivre de près la situation mais que, pour le moment, il n’était pas nécessaire de se procurer des vaccins ou des médicaments à l’étranger.
Alors que 1300 cas de variole du singe ont été recensés jusqu’ici dans le monde dont une quinzaine en Suisse, le Conseil fédéral a été interpellé lundi à l’heure des questions par Jörg Mäder (Vert’lib/ZH). Le député souhaitait savoir comment Swissmedic et l’OFSP entendaient gérer cette nouvelle maladie et s’il était prévu d’acheter des médicaments et des vaccins autorisés dans l’UE.
Le Conseil fédéral lui a répondu en indiquant que les données épidémiologiques nationales et internationales montraient actuellement une limitation des foyers. «L’OFSP suit de près la situation et a demandé à tous les acteurs de la santé publique de soutenir la détection précoce des cas et l’isolement des personnes infectées», a-t-il souligné. Il les a appelés à la vigilance.
Pas besoin de vaccins actuellement
Le gouvernement a en outre expliqué que les professionnels de la santé pouvaient utiliser pour leurs patients des médicaments et des vaccins autorisés à l’étranger pour lutter contre cette maladie dont les symptômes sont difficiles à identifier. Mais selon les estimations actuelles, il n’y a pas besoin de se procurer des vaccins et des médicaments antiviraux de manière centralisée, précise Berne. La situation pourrait toutefois évoluer, selon le gouvernement. Des premières clarifications sont en cours à ce sujet, explique-t-il. Ces travaux doivent garantir que l’achat de vaccins puisse avoir lieu le plus rapidement possible si nécessaire.
Jörg Mäder demandait par ailleurs s’il ne fallait pas accélérer l’autorisation de mise sur le marché de médicaments et de vaccins déjà disponibles dans l’UE ou aux USA. Le Conseil fédéral a expliqué que de tels médicaments pouvaient déjà être autorisés de manière simplifiée via la loi sur les produits thérapeutiques. Condition: il faut une demande d’autorisation auprès de Swissmedic.